Agneau de Pâques. Si l’agneau se savoure tout au long de l’année, il est d’autant plus apprécié à l’occasion de Pâques. Ce dernier se cuisine le dimanche ou le lundi et se déguste notamment après la fameuse chasse aux œufs, qui ne manque pas, année après année, de faire la joie des petits et des grands. Mais d’où vient cette tradition ? Quel agneau de Pâques choisir ? Comment le cuisiner ? Zoom sur cette fête ancrée dans les mœurs dans ce nouvel article de Terroir-Artisan.
Agneau de Pâques origine : zoom sur la genèse de cette fête
Qu’elles soient croyantes ou athées, nombreuses sont les familles à se réunir, à l’occasion du week-end de Pâques, autour d’un agneau préparé avec soin et cuisiné avec minutie. Cette tradition puise ses origines dans la religion chrétienne et vient en résonance avec les fameuses cloches et œufs en chocolat. Mais pourquoi consommer de l’agneau spécifiquement à cette occasion ? L’agneau est fortement chargé en symboles. Symboles que l’on retrouve notamment dans la Bible.
En effet, le terme « d’agneau » est mentionné à plusieurs reprises dans le livre saint. Jésus est également symbolisé à travers l’agneau de Pâques : « L’agneau de Dieu qui enlève le pêché du monde ». Vous l’aurez sans nul doute compris : déguster de l’agneau à l’occasion de la fête de Pâques vise à rendre hommage à Jésus. Par ailleurs, la religion juive fête également Pâques à travers la préparation d’un mets à base d’agneau. À la différence des Chrétiens, les Juifs célèbrent cette fête qui, selon leurs mœurs et croyances, commémore la fin de l’esclavage.
Agneau de Pâques âgé, jeune : lequel choisir ?
Si la différence entre l’agneau de lait (jeune) et l’agneau de bergerie (plus âgé) peut sembler dérisoire, on trouve bel et bien des contrastes entre les deux, notamment au niveau du goût et du prix de la viande.
L’agneau est un animal qui fait son arrivée au printemps. Moment de l’année propice aux naissances. L’agneau de lait aura uniquement été nourri au lait de sa mère avant d’arriver chez le boucher. Ce dernier est abattu au bout d’une petite quarantaine de jours seulement. L’agneau, non sevré, se caractérise par une viande fine, blanche et délicate. Le hic : son prix. En effet, l’agneau de lait est le plus cher de tous. Cependant, il est réputé pour être le meilleur.
À l’inverse de l’agneau de lait, celui de bergerie aura eu le temps d’être sevré avant d’être abattu. La viande de l’animal est plus colorée que celle de l’agneau jeune. À savoir que l’agneau est caractérisé en tant que tel jusqu’au dixième mois de sa vie. Au-delà, il devient un mouton.
Les gourmets aimeront se faire plaisir à l’occasion de la fête de Pâques avec la dégustation d’un agneau doté de l’appellation d’origine protégée des Prés salés. L’animal est notamment élevé dans la baie du Mont-Saint-Michel. L’agneau se nourrit de la végétation spécifique qu’il trouve sur place. Alimentation unique qui donne un goût tout particulier à la viande.
Quel que soit l’agneau de Pâques pour lequel on opte, celui-ci peut être savouré en côtelettes grâce à une brève cuisson de chaque côté à la poêle. Mais aussi en gigot, avec des carottes, de la couenne et des tomates pelées.
L’équipe Terroir-Artisan, Chloé