L’Armagnac, les secrets d’une eau-de-vie ancestrale
Ville d’Armagnac. XIVe. Arabes, Romains et Celtes se retrouvent, ensemble, dans cette ancienne circonscription de Gascogne. Ces trois cultures riches et fortes vont s’imprégner les unes des autres, se mélanger, pour donner naissance à la plus ancienne eau-de-vie du territoire : l’Armagnac. Son succès amène les distillateurs à grossir leur production. Production croissante qui donnera naissance au marché de l’Armagnac à Mont-de-Marsan et Aire-sur-l’Adour. Les siècles passent, mais le savoir-faire des maîtres distillateurs ne disparaît pas. Au contraire, il est transmis à la génération suivante. Vous l’aurez compris, la conception de l’Armagnac est né d’un hasard, de rencontres et dépend, aujourd’hui, d’une virtuosité unique. 700 ans après la naissance de ce breuvage, comment est-il conçu ? À la découverte des secrets de conception de l’Armagnac dans ce nouvel article de terroir-artisan.
L’Armagnac, conçu dans la ville du même nom, part de la vigne. À peine dix cépages suffisent pour produire cette eau-de-vie ancestrale. Les vignes poussent en Bas Armagnac, Armagnac Ténarèze et en Haut Armagnac. Octobre : le raisin est vendangé et pressé dans la foulée. Puis vient le temps de la fermentation. Fermentation naturelle et sans ajout de soufre ou d’acidifiant. Le produit brut est distillé dans un alambic, impérativement avant le 31 mars. Appellation Armagnac oblige. Le breuvage est, ensuite, mis en fût de chêne pendant, parfois, plusieurs dizaines d’années avant d’être assemblé, mélangé à d’autres eaux-de-vie. Le tout pour lui donner son caractère qui fait de lui une boisson de référence.
L’équipe Terroir-Artisan,
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