Amateurs de rosé, à la recherche d’un produit pour délecter vos papilles ? Et si vous partiez à la découverte des rosés du Rhône ? Deuxième plus grand vignoble régional après celui de Bordeaux, il s’étend de Vienne à Avignon. Une aire particulièrement vaste à l’origine d’une multitude de senteurs et de saveurs. Si ces vins peuvent être vendus l’année de la récolte des raisins utilisés à leur conception, d’autres millésimes méritent également d’être connus. Envie d’aiguiser vos connaissances pour affûter votre palais ? Tour d’horizon des rosés du Rhône dans ce nouvel article de Terroir-artisan.
Rosés du Rhône : les notes florales à l’honneur
Framboise, fraise et groseille. Un nez affirmé, mais délicat. Des fruits mûrs, voire confiturés. Des arômes épicés. Telles sont les caractéristiques des rosés du Rhône. Des arômes de bonbon anglais se dégagent du produit et le dotent d’un zeste de poire et d’ananas. Les cuvées haut de gamme sont reconnaissables grâce aux touches florales perceptibles, comme la violette, qui viennent embellir le produit final.
En bouche, c’est un vin rond qui est décrit. Une acidité aussi rafraîchissante que profonde est également perçue. Les arômes persistent et réveillent le palais tout au long de la dégustation. Servis à 12°, les rosés du Rhône accompagnent à merveille le moment de l’apéritif et les plateaux de charcuterie.
Rosés du Rhône : une appellation, 171 communes
Nous vous le disions en début d’article : les vignobles du Rhône s’étendent sur un vaste territoire. Une richesse en matière de terroir qui permet de mettre au point une farandole de produits aux vastes saveurs. L’appellation d’origine contrôlée du rosé du Rhône ne peut être portée que par des rosés conçus dans les départements du Vaucluse ; de l’Ardèche, de la Drôme, du Gard, du Rhône et de la Loire. Au total, ce sont ainsi 171 communes de l’Hexagone qui ont la possibilité de mettre au point un rosé du Rhône.
Mais ce n’est pas tout. En effet, pour avoir le droit d’utiliser l’appellation du Rhône, les vignerons sont dans l’obligation de suivre à la lettre un cahier des charges précis. Vous l’aurez compris, l’appellation se mérite. Ne s’en empare pas qui veut !
Rosés du Rhône : zoom sur les millésimes
À l’instar des vins dits classiques, tous les millésimes de rosés du Rhône ne se valent pas. Si le savoir-faire du vigneron est fondamental, ce dernier ne peut lutter contre une météo capricieuse. Ainsi, les grands rosés du Rhône ont été embouteillés dans les années 1945 ; 1947 ; 1949 ; 1989 ; 1990 ; 2000 ; 2001 et 2005.
Les vignerons en quête d’excellence et de saveurs saisissantes ont atteint leurs objectifs dans les années 1978, 1989 et 1998. Mieux encore, les millésimes dits « du siècle », de par leur qualité difficilement inégalable, ont été mis en bouteille en 1990 et 2000.
De leur côté, les rosés du Rhône réputés comme médiocres datent de 1960 ; 1963 ; 1965 et de 2002.
Rosés du Rhône : comment les conserver ?
Les amateurs de vins le savent déjà : un bon vin se conserve obligatoirement dans une bonne cave ! Dans le cas du rosé du Rhône, il est nécessaire de le réserver dans une zone comprise entre 11 et 13 °. Pour ce qui est de l’humidité, celle-ci doit se situer aux alentours de 75 %. Côté durée, les vins du Rhône se conservent généralement entre 2 et 5 ans.
Pour ce qui est prix, il est aisé de se faire plaisir sans dépenser des mille et des cent. En effet, les rosés du Rhône sont réputés comme étant aussi savoureux qu’accessibles.
L’équipe Terroir-artisan, Chloé